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Cercle Lutétia
2 novembre 2010

Présentation et objectifs

 

Macaron_cercle_Lut_tiaLe cercle Lutétia est un cercle de formation politique et historique, qui se donne pour objectif de former des cadres, afin de chercher et définir ce que pourrait être la civilisation française qu'il faudra reconstruire un jour.

Rechercher et définir ce que pourrait être le point de perfectionnement de la civilisation française, son degré de maturité par la méthode qui, selon le vieux maître de Martigues, avait fait aboutir le peuple grec à LA Civilisation.

A travers l’analyse historique, le cercle Lutétia se donne aussi pour objectif de ne plus considérer l’histoire comme n’étant qu’une suite d’évènements liés à des dates, mais de considérer les expériences positives du passé comme étant  une source de développement pour notre société actuelle (Empirisme).

A travers ce binôme du point de perfection et de maturité ainsi que l’analyse empirique du passé, le cercle Lutétia se veut l’outil de recherche pour définir ce que pourrait être non pas une simple société française, mais LA Civilisation française, afin de contrecarrer le projet de destruction de notre civilisation voulu par les élites européistes et mondialistes.

Relisons l’analyse que Charles Maurras a faite au sujet de cette notion de civilisation, ou l’on apprend qu’il ne faut pas confondre LA Civilisation et LES Civilisations :

Nous devrions, je crois, protester contre une erreur assez commune du langage. On dit très indifféremment la civilisation et les civilisations. Non, cela n’est point la même chose du tout. Il y a en Chine une civilisation : c’est à dire un capital matériel et moral que l’on se transmet. Il y a des industries, des arts, des sciences, des mœurs. Il y a des richesses, des monuments, des doctrines, des opinions, des qualités acquises, favorables à la vie de l’être humain. Même phénomène aux Indes, au Pérou, si on le veut, à certains égards, au fond de l’Afrique, où se fondèrent des royautés puissantes, et dans les îles de l’Océanie. Ce qui est exceptionnel, sur la planète, ce n’est peut être pas un certain degré de civilisation, mais plutôt une certaine sauvagerie. L’homme est conservateur, accumulateur, capitalisateur et traditionniste d’instinct. Quelque développée que soient pourtant ces différentes civilisations, elles ne sont pas, à proprement dire, la Civilisation.

La civilisation ne sera définissable que par l’histoire. Il y eut un moment, dans les fastes du monde, où, plus inventif et plus industrieux qu’il ne l’avait jamais été, l’homme s’aperçut néanmoins que tant d’art s’épuisait en vain. A quoi bon, en effet, majorer le nombre des biens et la quantité des richesses ? Toute quantité est susceptible d’accroissements nouveaux, tout nombre d’une augmentation indéfinie. Le merveilleux, le sublime, le grandiose ou l’énorme, tout ce qui dépend de la quantité ou du nombre des éléments utilisés, ne peut promettre à l’avidité de l’homme que déception. Une tour ou une colonne de cent pieds peut être haussée de cent autres pieds qui, eux mêmes, peuvent être multipliés de même manière. Qu’est ce donc que ces progrès tout matériels ? Ni en sciences, ni en art, ni même pour les simples commodités de la vie, cet amas de choses n’est rien. Puis il s’enfle, plus il excite, en nous désespérant, nos désirs. [...]

Mais, lorsqu’ils ont senti cette vanité des recherches, les Grecs n’ont pas voulu admettre qu’elle fût infinie. Ils ont cherché un terme à la course perpétuelle. Un instinct merveilleux, beaucoup plus que la réflexion, ou plutôt si l’on veut, un éclair de raison surhumaine ou divine leur a fait sentir que le bien n’était pas dans les choses, mais dans l’ordre des choses, n’était pas dans le nombre, mais dans la composition, et ne tenait nullement à la quantité, mais à la qualité. Ils introduisirent la forte notion des limites, non seulement dans l’art, mais dans la pensée, dans la science des mœurs. En morale, en science, en art, ils sentirent que l’essentiel ne tenait point aux matériaux, et, tout en employant les matières les plus précieuses, ils y appliquaient leur mesure. L’idée du « point de perfection et de maturité » domina ce grand peuple aussi longtemps qu’il resta fidèle à lui même. [...]

Cette Civilisation tout en qualité s’appela seulement, dans ses beaux jours, la Grèce. Elle fut Rome qui la dispersa dans l’univers, d’abord avec les légions de ses soldats et de ses colons, ensuite avec les missionnaires de la foi chrétienne. Les deux Romes conquirent de cette sorte à peu près le monde connu et, par la Renaissance , elles se retrouvaient et se complétaient elles mêmes, quand la Réforme interrompit leur magnifique développement. [...]

Malgré la Révolution , qui n’est que l’œuvre de la Réforme reprise et trop cruellement réussie, malgré le romantisme qui n’est qu’une suite littéraire, philosophique et morale de la Révolution , on peut encore soutenir que la civilisation montre en ce pays de France d’assez beaux restes : notre tradition n’est  interrompue, notre capital subsiste. Il dépendrait de nous de le faire fleurir et fructifier de nouveau.

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Faire fleurir et fructifier le capital restant de notre civilisation française, tel est notre objectif.

Si vous avez des compétences et des connaissances à développer dans des domaines bien précis qui contribuent au développement de la civilisation française, à savoir :

Politique, religion, arts, architecture, social et économique, écologie, vie en société, langue française, éducation, la défense (l’Armée), la science, la morale, la famille, le monde du travail...etc.

 

N’hésitez pas à nous faire part de vos textes ou de vos dons d’orateurs au sein d’un cercle qui sera organisé pour vous et pour ceux qui ont soif de connaissance et d'apporter votre pierre à l'édifice dans cette quête à La Civilisation :

contact@actionroyaliste.com

 

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